> Fonds d'archives Claude-Jutra (46P)
Cette photographie est tirée du fonds d'archives Claude-Jutra (46P). Ces archives retracent la vie familiale et les activités personnelles et professionnelles de ce grand cinéaste québécois. On y trouve, entre autres, des documents qui illustrent des mises en scène, des costumes et des décors de pièces de théâtre, notamment de la Commedia dell'arte ainsi que de la performance de comédiens de renom. Ce fonds d'archives comprend 9,66 mètres de documents datant de 1858 à 1993.
Claude Jutra est né à Montréal le 11 mars 1930. Entre 1946 et 1952, il poursuit des études en médecine à l'Université de Montréal. Au cours de cette période, il amorce sa carrière cinématographique. En 1953, il rédige le scénario de la première oeuvre dramatique pour la télévision, soit L'École de la peur pour lequel il reçoit le trophée Frigon. A partir de 1954, il est périodiquement associé à l'Office national du film. Il y réalisera plusieurs films dont Félix Leclerc, troubadour, Le Niger, jeune république, Comment savoir et Mon oncle Antoine. Ce dernier film se distingue en 1972 au XXIIIe Palmarès canadien des films ainsi qu'au Festival des films de Dinard en France. En 1984, Mon oncle Antoine remporte le prix du meilleur film jamais réalisé au Canada. En 1973, Claude Jutra transpose pour l'écran le roman d'Anne Hébert Kamouraska puis, entre 1976 et 1978, réalise plusieurs films pour la télévision canadienne (CBC). Au début des années 1980, les films Surfacing, By Design et La Dame en couleurs s'ajoutent à son répertoire. Parallèlement, diverses rétrospectives de ses réalisations sont présentées à travers le monde, notamment au Japon et en Italie. Il a de plus occupé divers postes reliés au domaine des communications et enseigné la mise en scène cinématographique et le théâtre. Affligé de la maladie d'Alzheimer, Jutra est l'objet d'un avis de disparition le 5 novembre 1986. Son corps sera retrouvé dans le fleuve Saint-Laurent en avril 1987 près de Cap-Santé. À partir de 1999, les prix Jutra, créés à la mémoire du cinéaste, seront décernés aux meilleurs créateurs du cinéma québécois.
Marquise de la Comédie Canadienne présentant une représentation des pièces «Les Chaises» et «La Cantatrice chauve» d’Eugène Ionesco par le Théâtre Les Apprentis-Sorciers, 1958.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Théâtre Les Apprentis-Sorciers, 57P-615:F3/2.
> Fonds d’archives du Théâtre Les Apprentis-Sorciers (57P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Théâtre Les Apprentis-Sorciers (57P). Ces archives retracent le travail de recherche, d'expérimentation et de création de cette troupe de théâtre amateur d’avant-garde. On y trouve des documents constitutifs, administratifs et financiers, des procès-verbaux, de la correspondance, des programmes de spectacles, des textes dramatiques, des documents de mise en scène, des publications ainsi que des documents iconographiques, sonores et photographiques. Ce fonds d’archives comprend 0,96 mètre de documents datant de 1954 à 1969.
Fondée en 1955 par Jean-Guy Sabourin, Jean Bellemare et Michel Côté, la troupe de théâtre Les Apprentis-Sorciers conservera le statut de théâtre amateur jusqu'à sa disparition en 1968. Les comédiens ne sont pas rétribués et les entrées sont gratuites. Son action vise essentiellement à faire connaître un répertoire foncièrement moderne et international (Ionesco, Ghelderode, etc.). Chef de file des théâtres de poche, la troupe fait ses véritables débuts dans un sous-sol d'appartement, puis déménage en 1957 dans une ancienne boulangerie. L’année suivante, la troupe déménage rue De Lanaudière dans un garage recyclé en salle de théâtre qui conservera le nom de La Boulangerie. La troupe y restera jusqu'en 1965, date de son déménagement définitif au Théâtre des Apprentis-Sorciers sur la rue Papineau. La troupe donnera entre 100 et 150 représentations théâtrales annuelles. À partir de 1966, un certain essoufflement se fait sentir après le départ de Jean-Guy Sabourin. En 1968, Les Apprentis-Sorciers s'associent aux Saltimbanques et au Mouvement Contemporain d'André Brassard et décident de créer le Centre du théâtre d'aujourd'hui.
Logo du Théâtre populaire du Québec tiré d’un programme promotionnel sur les activités du Grand Cirque Ordinaire, saison 1970-1971.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Théâtre populaire du Québec, 58P-660/5.
> Fonds d’archives du Théâtre populaire du Québec (58P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Théâtre populaire du Québec (58P). Ces archives retracent la création, le fonctionnement et la diffusion des spectacles de cette compagnie. On y trouve des procès-verbaux, de la correspondance, des oeuvres de création, des calendriers de spectacles, des textes, des documents financiers, des coupures de presse, de la documentation, des imprimés ainsi que des documents cartographiques et iconographiques. Ce fonds d’archives comprend 0,31 mètre de documents datant de 1961 à 1979.
En 1963, le Centre dramatique du Conservatoire d’art dramatique de Montréal est créé en tant que corporation. À cette époque, le Centre forme, avec les Jeunes comédiens du Théâtre du Nouveau Monde, la seule troupe de tournée basée à Montréal. En 1966, la troupe prend le nom de Théâtre populaire du Québec (TPQ). À ses débuts, le TPQ présente des pièces du répertoire classique, puis en 1969, sous la direction artistique d'Albert Millaire, des pièces québécoises de nature plus contestataire. De 1969 à 1971, Le Grand Cirque Ordinaire s'associe au Théâtre populaire du Québec et présente ses créations sous son égide. L’année suivante, Jean-Guy Sabourin prend la direction artistique du TPQ, qui ouvre désormais sa programmation aux auteurs tant classiques que modernes ou québécois. En 1976, Jean-Guy Sabourin ainsi que plusieurs membres du Théâtre populaire du Québec quittent celui-ci et fondent le Théâtre de La Grande Réplique. Sans que ces départs ne signifient la fin du Théâtre populaire du Québec, ce dernier survit jusqu’en 1996, soit jusqu’à ce que le Conseil des arts et des lettres du Québec cesse de le subventionner.
Affiche réalisée par le Bureau des graphistes de l’UQAM pour la pièce «Pour toi, je changerai le monde» de Madeleine Greffard présentée par le Théâtre de La Grande Réplique, 1981.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Théâtre de La Grande Réplique, 59P-660:D2/2.
> Fonds d’archives du Théâtre de La Grande Réplique (59P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Théâtre de La Grande Réplique (59P). Ces archives retracent les origines et les activités de gestion et de création de cette troupe. On y trouve des documents constitutifs, administratifs et financiers, des procès-verbaux, des contrats d'engagement, de la correspondance, des programmes de spectacles, des documents de mise en scène, des textes dramatiques, des coupures de presse, de la documentation, des publications ainsi que des documents iconographiques et photographiques. Ce fonds d’archives comprend 1,20 mètre de documents datant de 1970 à 1985.
Le Théâtre de La Grande Réplique est créé en 1976 par Madeleine Greffard, Michel Laporte, Claude Sabourin et Jean-Guy Sabourin. Ces derniers se regroupent d'abord en une nouvelle compagnie appelée le Théâtre populaire parallèle. Cependant, une contestation judiciaire du Théâtre populaire du Québec (TPQ) les oblige à changer le nom de la nouvelle troupe, qui devient alors Terre-Québec - Théâtre de La Grande Réplique. Ce théâtre s'établit en avril 1976 à l'Université du Québec à Montréal. Pendant près de dix ans, le TGR servira de laboratoire artistique et pédagogique auprès des étudiants et professeurs de l’institution. Tout en enseignant au Regroupement Théâtre et Danse de l'UQAM, Jean-Guy Sabourin occupe le poste de directeur artistique au sein de la troupe. Le Théâtre de La Grande Réplique recherche avant tout le renouvellement de l'événement culturel public. C'est ainsi que sont organisés, en marge des pièces elles-mêmes et de la publication de la revue La Grande Réplique, des rencontres, des dialogues, des ateliers et des lectures publiques. Le TGR présente notamment des pièces de Pierre Perrault, Bertolt Brecht, Madeleine Greffard de même que des créations collectives. En 1985, le Théâtre de La Grande Réplique ne renouvelle pas son entente avec l'UQAM et cesse ses activités.
Représentation de la pièce «Des bobos, des becs, des caresses», création collective du Théâtre La Cannerie, 1978.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Théâtre La Cannerie, 61P-615:F3/8.
> Fonds d’archives du Théâtre La Cannerie (61P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Théâtre La Cannerie (61P). Ces archives retracent les activités de gestion, de création et de formation de cette troupe. On y trouve des documents constitutifs, administratifs et financiers, des procès-verbaux, de la correspondance, des textes dramatiques, des documents relatifs aux représentations théâtrales, des documents de stages et d'ateliers, des documents pédagogiques, des coupures de presse, des programmes de spectacle ainsi que des documents filmiques, sonores, iconographiques et photographiques. Ce fonds d’archives comprend 1,35 mètre de documents datant de 1970 à 1995.
Fondée en 1973 à Drummondville, le Théâtre La Cannerie est une troupe professionnelle favorisant une dramaturgie alliant pédagogie et jeu théâtral. En 1975, le théâtre s'incorpore et entreprend une collaboration de six ans avec la Commission scolaire de Drummondville. Celle-ci achète tous les spectacles de la troupe et les diffuse dans ses écoles. Le théâtre tente alors de sensibiliser les enfants aux problématiques sociales (publicité, pouvoir, sexisme, travail), notamment la pollution en milieu urbain et rural avec la pièce Gris ou vert, vert-de-gris. En 1980, le théâtre se restructure et élargit son champ d'action à l'ensemble de la province en offrant désormais des pièces pour adultes. Avec On est capable de Louis-Dominique Lavigne, La Cannerie présente pour la première fois un texte d'auteur tout en continuant à aborder des thèmes sociaux. L'élargissement de son public, qui triple en 1981, de même que les coupures budgétaires à la Commission scolaire de Drummondville incitent la troupe à déménager à Montréal en 1982. Le théâtre se fait alors connaître dans le réseau des écoles primaires de la grande région métropolitaine et de ses environs. En 1985, le Théâtre La Cannerie décide de cesser ses activités, faute de subventions adéquates
Page frontispice d’un programme pour les pièces présentées au café-théâtre La Licorne au cours de la saison d’automne 1982 par le Théâtre de La Manufacture, 1982.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Théâtre de la Manufacture-La Licorne, 82P-660/8.
> Fonds d’archives du Théâtre de La Manufacture-La Licorne (82P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Théâtre de La Manufacture-La Licorne (82P). Ces archives retracent l’organisation, la gestion administrative, la programmation et la diffusion des productions de cette compagnie de théâtre. On y trouve, entre autres, des documents administratifs et financiers, des textes de pièces de théâtre, de la correspondance, des contrats, des programmes de spectacles, des communiqués ainsi que des documents iconographiques et photographiques. Ce fonds d’archives comprend 0,31 mètre de documents datant de 1978 à 1998.
Fondé en 1975, le Théâtre de La Manufacture est un théâtre de création qui devient rapidement la figure de proue du théâtre parallèle à Montréal. De 1981 à 1989, le Théâtre de La Manufacture assume la direction artistique et la direction générale du café-théâtre La Licorne situé sur le boulevard Saint-Laurent. Il en deviendra propriétaire en 1983. Animé par Jean-Denis Leduc et Daniel Simard, La Licorne présente une dramaturgie contemporaine qui privilégie les créations québécoises tout en faisant place aux textes d’auteurs canadiens et étrangers. Quelques-uns des plus grands succès des années 1980 y ont été présentés : La Déprime de Julie Vincent, Môman de Louisette Dussault, Addolorata de Marco Micone et Something Red de Tom Walmsley. Fonctionnant pratiquement sans subvention entre 1981 et 1983, ces succès ramènent le théâtre dans les bonnes grâces des organismes subventionnaires. Le théâtre emménage en 1989 dans de nouveaux locaux plus fonctionnels sur l’avenue Papineau et inaugure en 1995 La Petite Licorne, une nouvelle salle de productions théâtrales plus intimiste.
Croquis du costume de Clitandre de la pièce «Les femmes savantes» de Molière réalisé par Robert Prévost pour le Théâtre du Nouveau Monde, 1960.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Robert-Prévost, 93P-660:F7/12.
> Fonds d’archives Robert-Prévost (93P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives Robert-Prévost (93P). Ces archives retracent les activités et les réalisations de cette figure marquante de la scénographie au Québec. On y trouve des dessins illustrant des conceptions de décors et de costumes pour différentes compagnies de théâtre, des diapositives, des affiches et des photographies. Ce fonds d’archives comprend 1 mètre de documents datant de 1945 à 1979.
Né en 1927 à Montréal, Robert Prévost commence à exercer ses talents artistiques chez les révérends pères Sainte-Croix où il poursuit ses études classiques. Il devient à cette époque membre des Compagnons de Saint-Laurent et y rencontre des amis et des confrères avec qui il partagera, tout au long de sa carrière, une passion commune pour le théâtre. D'abord comédien, Robert Prévost s'implique de plus en plus dans la confection des décors et des costumes pour les productions de cette troupe. À partir de 1949, il fait valoir ses talents de décorateur et de costumier dans des lieux variés. D'abord pour la Société des Festivals de Montréal pour lequel il réalise les décors de plusieurs opéras. De 1952 à 1962, il s’occupe de la section technique des décors et des costumes à la Société Radio-Canada, ce qui lui permet de créer des décors à grand déploiement pour les ballets, les téléthéâtres, les spectacles de variétés et les téléromans. En 1953, il fait son entrée au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), où il participe à la production de plus de 75 spectacles. À partir de 1958, il collabore à quelque 30 productions pour le Théâtre du Rideau Vert. Il signe également des décors et des costumes pour le Festival de Stratford en Ontario, l'Opéra du Québec, les Grands Ballets canadiens et l'Opéra de Montréal. Spécialiste de Molière, Prévost exerce ses talents de scénographe et de costumier aussi bien avec des pièces du répertoire classique que québécois. En 1977, il réalise les grilles et les portes monumentales de la basilique de l'Oratoire Saint-Joseph de Montréal. Robert Prévost est décédé en 1982.
> Fonds d’archives Jean-Guy-Sabourin (94P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives Jean-Guy-Sabourin (94P). Ces archives retracent les activités professionnelles et le travail de création de cet enseignant, directeur artistique et metteur en scène de théâtre. On y trouve des agendas, des journaux intimes, de la correspondance, des scénarios, des documents de mise en scène, des textes, des poèmes, des plans de travail, des notes manuscrites, des coupures de presse ainsi que des documents iconographiques, photographiques et audiovisuels. Ce fonds d’archives comprend 19,51 mètres de documents datant de 1935 à 1994.
Jean-Guy Sabourin est né à L’Orignal en Ontario en 1934. Passionné de théâtre, il s'oriente très tôt vers l'art dramatique. En 1955, il fonde le Théâtre Les Apprentis-Sorciers, troupe de théâtre amateur exerçant un mode de gestion original à l’époque, soit l'autogestion. En 1966, Jean-Guy Sabourin est nommé directeur du service du théâtre au ministère des Affaires culturelles du Québec, poste qu’il occupe pendant un an. En 1968, le Centre national des Arts d'Ottawa l'invite à créer une section théâtre français. Il y fonde le Théâtre du Capricorne et en assure la direction artistique. Par la suite, il se tourne vers l’enseignement, un outil privilégié de diffusion du théâtre. De 1970 à 1973, Jean-Guy Sabourin assure la direction du module d’animation culturelle de l’Université du Québec à Montréal et participe à la mise en place de programmes d'études en théâtre. En 1973, il est nommé directeur artistique du Théâtre populaire du Québec (TPQ). Il quitte le TPQ en 1976 afin de créer le Théâtre de La Grande Réplique, théâtre associé au Regroupement Théâtre et Danse de l'Université du Québec à Montréal.
Page frontispice du programme de la pièce «Les beaux dimanches» de Marcel Dubé présentée par la Comédie Canadienne, 1965.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Collection de programmes et documentation sur le théâtre, 96P-900:01/18.
> Collection de programmes et documentation sur le théâtre (96P)
Cette photographie est tirée de la collection de programmes et documentation sur le théâtre (96P). Les archives de cette collection portent sur la programmation présentée par plusieurs compagnies de théâtre québécoises et étrangères des années 1920 aux années 1980. On y trouve des dépliants et des programmes de spectacles, des prospectus, des affiches promotionnelles, des coupures de presse, des communiqués ainsi que des documents sonores. Ce fonds d’archives comprend 0,90 mètre de documents datant de 1927 à 1985.
Représentation de la pièce «Magie Rouge» de Michel de Ghelderode par le Théâtre de l’Égrégore, 1961.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Théâtre de l’Égrégore, 102P-660:F3/105.
> Fonds d’archives du Théâtre de l’Égrégore (102P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Théâtre de l’Égrégore (102P). Ces archives retracent les activités de création et d’expérimentation de cette compagnie de théâtre. On y trouve des documents de mise en scène, des textes de pièces, des notes scénographiques, de la correspondance, des programmes de spectacles, des contrats d’engagement, des coupures de presse, des documents administratifs et financiers ainsi que des documents photographiques et sonores. Ce fonds d’archives comprend 2,89 mètres de documents datant de 1946 à 1984.
C’est dans un contexte d’éveil sociopolitique et culturel qu’est fondé, en 1959, le Théâtre de l'Égrégore. La fondatrice et directrice artistique Françoise Berd s’associera au metteur en scène Roland Laroche, au peintre Jean-Paul Mousseau et au comédien Gilbert Fournier pour faire de cette troupe l'une des premières compagnies théâtrales professionnelles d’avant-garde à Montréal. Compagnie ouverte sur un théâtre universel de qualité et d’expérimentation dans le choix de ses textes, ses décors et sa mise en scène, le Théâtre de l’Égrégore reçoit, en 1960, le premier prix du Congrès du spectacle pour la meilleure production de la saison avec Une femme douce de Fedor Dostoïevski. L'Égrégore poursuit sa lancée avec des pièces de Samuel Beckett, d’August Strindberg, de Tennessee Williams, d’Anton Tchekhov, d’Alfred Jarry et d’Eugène Ionesco. Dépouillement, stylisation et recherche de nouveaux moyens d'expression caractériseront ces productions qui attirent, au fil des saisons, un public de plus en plus large et diversifié. En parallèle à ses spectacles réguliers et à une tournée européenne, la compagnie offrira également des soirées de poésie et de chansons. À partir de 1962, un débat s'amorce au sein du Conseil d’administration de l'Égrégore concernant le contenu des textes présentés. Le Conseil désire un répertoire plus populaire alors que la fondatrice désire maintenir la vocation première de recherche et d'expérimentation de l’Égrégore. Les tensions s’aggravent et Françoise Berd quitte l’Égrégore en 1965. La compagnie cesse ses activités l’année suivante.
Représentation de la pièce «À l’ombre du cactus» d’Evelyne Tessier, par le Théâtre du Soleil, mise en scène par Serge Allaire, 1976.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Collection Hélène-Beauchamp, 118P303a/017-1.
> Collection Hélène-Beauchamp (118P)
Cette photographie est tirée de la collection Hélène-Beauchamp (118P). Ces archives retracent, entre autres, le développement du théâtre pour enfants au Québec. On y trouve des documents relatifs à différentes compagnies de théâtre, des textes, des scénarios, des coupures de presse, de la documentation ainsi que des documents iconographiques, photographiques et sonores. Ce fonds d’archives comprend 2,22 mètres de documents datant de 1936 à 2005.
Hélène Beauchamp est née à Ottawa. Elle enseigne à l’Université d’Ottawa entre 1966 à 1975, puis devient professeure au Département de théâtre de l'Université du Québec à Montréal, département qu’elle dirige de 1984 à 1989. Praticienne, historienne et critique de théâtre, Hélène Beauchamp est surtout reconnue à titre de spécialiste du théâtre jeune public. Au cours des années, elle a publié plusieurs ouvrages de référence dont Essai sur l’importance stratégique du jeune théâtre, Le théâtre pour enfants au Québec: 1950-1980 et Le théâtre à la p’tite école. Dernièrement, elle a publié, en collaboration avec Bernard Lavoie, DynamO Théâtre, Théâtre de mouvement acrobatique et, avec la collaboration d’Yves Raymond, Les théâtres de création au Québec, en Acadie et au Canada français. Ce dernier ouvrage s’intéresse surtout aux compagnies de création théâtrale ainsi qu’aux lieux théâtraux. En outre, Hélène Beauchamp fut membre du comité de rédaction des Cahiers de théâtre Jeu entre 1978 et 1981 et participa à la fondation de la Maison québécoise du théâtre pour l’enfance et la jeunesse. Hélène Beauchamp est fondatrice du Centre de recherches théâtrales de l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal. Elle est aujourd’hui professeure associée de cette institution.
Alfred Pellan lors d’une exposition de ses œuvres picturales au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, 1955.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Alfred-Pellan, 131P-615:F3/1.
> Fonds d’archives Alfred-Pellan (131P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives Alfred-Pellan (131P). Ces archives retracent la vie et la carrière de cet artiste peintre. On y trouve, entre autres, des documents qui présentent une exposition de costumes de théâtre créés par l’artiste pour la pièce La nuit des rois de William Shakespeare. Ce fonds d’archives comprend 4,50 mètres de documents datant de 1921 à 1990.
Né le 16 mai 1906 à Québec, Alfred Pellan s’inscrit à l'École des beaux-arts de Québec en 1921 où il attire rapidement l’attention. En 1926, il se voit attribuer l'une des premières bourses du gouvernement québécois pour compléter sa formation à l'École supérieure nationale des beaux-arts de Paris. En 1935, il obtient, entre autres, le premier prix au Salon d'art mural de Paris, et tient sa première exposition particulière à l'Académie Ranson. En 1939, il participe, en compagnie des grands maîtres de l'École de Paris, tels les Dali, Matisse et Picasso, à une exposition intitulée Paris Painters Today au Museum of Modern Art de Washington. De retour au pays après 14 ans d'absence, Pellan devient l'un des grands initiateurs de l'art abstrait au Québec. Il se liera d’amitié avec les artisans les plus dynamiques du milieu artistique du Québec afin de promouvoir un art vivant, libéré de l'emprise de l'académisme. Professeur à l'École des beaux-arts de Montréal durant les années 1940, il déclenche un mouvement de contestation contre la tradition conservatrice de l'institution qui entraînera le départ de son directeur. À la même période, il participe avec une douzaine d'autres artistes au mouvement Prisme d'Yeux. Son oeuvre sera l'objet de nombreuses rétrospectives à partir des années 1950, tant à Paris, où il est le premier Canadien à bénéficier de cette consécration, qu'à Montréal, Québec et Ottawa. La peinture de Pellan, d'abord fortement alimentée par les images du rêve et de l'inconscient, s'orientera au cours de sa carrière vers la poésie, la fantaisie et le merveilleux. Alfred Pellan est décédé le 31 octobre 1988 à l'âge de 82 ans.
Page frontispice du livre «Les nuits de la «Main». Cent ans de spectacles sur le boulevard Saint-Laurent (1891-1991)» d’André-G. Bourassa et Jean-Marc Larrue, 1993.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives André-G.-Bourassa, 140P.
> Fonds d’archives André-G.-Bourassa (140P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives André-G.-Bourassa (140P). Ces archives retracent les activités professionnelles de cet enseignant. On y trouve des documents de recherche et de création, des manuscrits, de la documentation ainsi que des documents photographiques, sonores et iconographiques. Ce fonds d’archives comprend 6,98 mètres de documents datant de 1950 à 1986.
André-Gilles Bourassa est né le 7 janvier 1936 à Montréal. Après des études classiques, il entre à l'Université de Montréal en 1965 et y obtient une licence ès lettres, un diplôme d'études supérieures et un doctorat en lettres françaises (1974). Bourassa débute sa carrière d'enseignant en 1961 au Collège Saint-Ignace. Par la suite, il devient professeur de poésie et de théâtre au Collège Lionel-Groulx, à l'Université d'Ottawa, puis professeur au Département de théâtre de l'UQAM en 1979. Auteur prolifique, il publie de nombreux articles et ouvrages, seul ou en collaboration, portant notamment sur le surréalisme, la littérature et le théâtre. À partir de 1979, il dirige un projet d'édition critique des écrits de Paul-Émile Borduas. Son ouvrage Surréalisme et littérature québécoise se mérite, en 1978, le prix France-Canada.
Portrait de Jacques Zouvi, comédien, [entre 1945 et 1965].
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Jacques-Zouvi, 143P-010:F3/1.
> Fonds d’archives Jacques-Zouvi (143P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives Jacques-Zouvi (143P). Ces archives retracent la vie et les activités professionnelles de ce comédien, metteur en scène, professeur, auteur, animateur à la télévision, critique, directeur artistique et fondateur de compagnies de théâtre. On y trouve des documents personnels, des coupures de presse, des affiches, des scénarios de pièces, des programmes de spectacles, des textes, des chansons, de la correspondance ainsi que des documents photographiques et filmiques. Ce fonds d’archives comprend 1,26 mètre de documents datant de 1929 à 1990.
D'origine turque, Jacques Zouvi est né le 23 mai 1931 à Paris. Orphelin, il arrive au Canada en 1947 avec d'autres orphelins de guerre. Après un séjour à Toronto, il s'installe à Montréal pour suivre des cours d'art dramatique à l'Université Sir Georges Williams. En 1951, il remporte le premier prix de soutien au Festival d'art dramatique. Après un séjour d'études de quelques mois à Paris, il entre à l'école du Théâtre du Nouveau Monde en 1954. Au cours de sa carrière, Jacques Zouvi participe à plusieurs productions théâtrales, en français et en anglais, tant au Québec qu'au Canada. On le retrouve notamment, au Théâtre du Nouveau Monde, au Théâtre de l'Égrégore, au Manitoba Theatre Centre, au Théâtre du Rideau Vert ainsi qu’au Centre national des Arts d’Ottawa. En 1960, il met en scène Fin de partie de Samuel Beckett pour le Théâtre de l’Égrégore, pièce qui remporte un franc succès. Comédien et animateur à la télévision, il fait aussi quelques apparitions au cinéma. Jacques Zouvi est cofondateur du Théâtre de 10 heures (1957-1958), de la Compagnie de Montréal (1960) et du Centre Théâtre (1961-1962). Directeur artistique du Théâtre des Jeunesses Musicales, il est aussi metteur en scène au Conservatoire d’art dramatique de Montréal et à l'École nationale de théâtre du Canada en plus d’être professeur au Cégep de Saint-Hyacinthe entre 1969 et 1984. Jacques Zouvi est décédé le 7 janvier 1989.
Portrait de Pierre-André Larocque, metteur en scène et fondateur du groupe théâtral multidisciplinaire Opéra-Fête, [ca 1987].
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-André-Larocque, 154P-020:F3/1.
> Fonds d’archives Pierre-André-Larocque (154P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives Pierre-André-Larocque (154P). Ces archives retracent les activités professionnelles de ce concepteur visuel, écrivain, metteur en scène, acteur et fondateur du groupe théâtral multidisciplinaire Opéra-Fête. On y trouve des textes de scénarios, des ébauches de textes de ses romans ainsi que des documents photographiques, sonores et filmiques. Ce fonds d’archives comprend 1,88 mètre de documents datant de 1940 à 1989.
Pierre-André Larocque est né le 16 juin 1949. En 1972, il obtient son baccalauréat ès arts à l'Université de Montréal. Écrivain, metteur en scène, acteur et créateur d'environnements et d'installations, il s’affirme comme l’un des créateurs les plus originaux de la scène expérimentale montréalaise. En 1974, il se joint à l’atelier de recherches théâtrales de l’Eskabel et y monte des spectacles à partir d’œuvres de la littérature universelle ou de ses propres scénarios dont Opéra-Fête etLa Dernière Scène.En 1979, il quitte le Théâtre de l'Eskabel pour créer et assurer la direction artistique du groupe théâtral multidisciplinaire Opéra-Fête. Ce groupe produira des spectacles théâtraux dans des lieux inusités tels que des restaurants, des vitrines de magasins et des cinémas. À partir de 1982, Pierre-André Larocque développe, en collaboration avec Yves Dubé, un projet ambitieux nommé Splendide Hôtel, une série de neuf spectacles théâtraux et de performances qui remporte un grand succès. Pierre-André Larocque meurt en 1989, après plus de 15 ans de carrière dans les arts de la représentation et après avoir réalisé plus d'une vingtaine de mises en scène.
Page frontispice du programme de la pièce «Genet.s» de Pierre-André Larocque présentée au Théâtre de l’Eskabel, [1987].
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Opéra-Fête, 155P-660/37.
> Fonds d’archives Opéra-Fête (155P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives Opéra-Fête (155P). Ces archives retracent les activités de création de cette troupe dont le travail reposait sur la danse, la performance, le mime et les arts visuels. On y trouve des documents administratifs et financiers, des documents concernant les membres, les activités artistiques et les oeuvres de création ainsi que des documents sonores, filmiques, iconographiques et photographiques. Ce fonds d’archives comprend 1,35 mètre de documents datant de 1979 à 1991.
Le groupe théâtral multidisciplinaire Opéra-Fête fut fondé en 1979 par Pierre-André Larocque. Désirant présenter un théâtre expérimental et corporel plus extravagant que celui pratiqué à l'époque, la troupe axe ses recherches sur un théâtre basé sur le corps, la performance, les images, l'inconscient et les sens. Favorisant une approche théâtrale originale, le groupe intègre à sa scénographie différents procédés visuels et sonores tels que le multimédia et le cinéma. Véritable laboratoire de recherche, le groupe réalise une vingtaine de productions en moins de dix ans, démontrant ainsi la force créatrice des membres de cette jeune compagnie qui se produit en des lieux incongrus tels que restaurants, vitrines de magasin, piscines, musées et cinémas. Les textes d'auteurs tels que Flaubert, Orwell et Genet servent d’assise à plusieurs productions théâtrales du groupe, tandis que le projet Splendide Hôtel, création de Pierre-A. Larocque et d’Yves Dubé, arpente les domaines de la mort et de l’érotisme. La dernière production théâtrale de la troupe sera Genet.S en 1987. Opéra-Fête cessera d'exister en 1991, deux ans après le décès de son créateur, Pierre-André Larocque.
Imprimé promotionnel du Théâtre des Pissenlits, [197?].
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Théâtre des Pissenlits, 166P-660/22.
> Fonds d’archives du Théâtre des Pissenlits (166P)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Théâtre des Pissenlits (166P). Ces archives retracent l’organisation, le fonctionnement et les activités artistiques de ce théâtre. On y trouve de la correspondance, des textes, des procès-verbaux, des documents financiers, des documents relatifs aux productions théâtrales, des imprimés, des contrats, des coupures de presse ainsi que des documents photographiques, sonores et iconographiques. Ce fonds d’archives comprend 0,79 mètre de documents datant de 1960 à 1991.
Le Théâtre des Pissenlits fut fondé au Lac-Saint-Jean en 1968 par Jean-Yves Gaudreault. D'abord troupe de tournée, le théâtre se produit au Saguenay-Lac-Saint-Jean ainsi que dans les régions du Bas-du-Fleuve et de l'Estrie. À l'automne 1970, la troupe obtient un contrat l'amenant à jouer soixante représentations dans les écoles du nord de la ville de Montréal. Durant la saison 1971-1972, elle part en tournée canadienne où elle présente plus de 400 représentations. En juin 1972, la troupe présente la pièce La Foire aux fables lors du Colloque des animateurs culturels et sera choisie pour effectuer une tournée transcanadienne qui comptera près de trois cents représentations. En 1972-1973, la compagnie s’engage dans une redéfinition de son orientation de troupe de tournée et de la notion de théâtre pour enfants. Fin 1973, une collaboration avec le Théâtre du Nouveau Monde incite la troupe à préconiser un théâtre pour enfants en salle fixe. À partir de 1974, suite à des baisses de subventions accordées aux troupes de théâtre, les tournées au Québec deviennent pratiquement impossibles. Le Théâtre des Pissenlits décide alors de s'affirmer comme une compagnie théâtrale montréalaise. Les succès obtenus par le Théâtre des Pissenlits au cours de son évolution seront considérables. Certaines pièces attireront plus de 150 000 spectateurs. En plus de fouler les planches du TNM, la troupe jouera à la Place des Arts et permettra à plusieurs comédiens de débuter leur carrière. Le Théâtre des Pissenlits cesse ses activités en 1983.
Représentation de la pièce «La princesse de la lune» de Franz Toussaint par des étudiants du Module d’art dramatique de l’UQAM, 1975.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Service des communications de l’UQAM, 45U-810:F3:08/2.
> Fonds d’archives du Service des communications de l’UQAM (45U)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Service des communications de l’UQAM (45U). Ces archives témoignent des moyens utilisés par le Service des communications pour assurer la promotion des activités et réalisations de l’Université du Québec à Montréal. On y trouve, entre autres, des documents qui présentent des ateliers de confection de marionnettes ainsi que des productions de pièces de théâtre par des étudiants du Regroupement Théâtre et Danse de l’UQAM. Ce fonds d’archives comprend 6,84 mètres de documents datant de 1960 à 2000.
Page frontispice d’un programme réalisée par Francine Gagnon pour la pièce «La princesse de la lune» de Franz Toussaint présentée par le Module d’art dramatique de l’UQAM, 1975.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives du Module d’art dramatique de l’UQAM, 65U-828:02/4.
> Fonds d’archives du Module d’art dramatique de l’UQAM (65U)
Cette photographie est tirée du fonds d’archives du Module d’art dramatique de l’UQAM (65U). Ces archives témoignent du développement de l’enseignement de l’art dramatique à l’Université du Québec à Montréal. On y trouve de la correspondance, des rapports, des procès-verbaux, des imprimés ainsi que des documents iconographiques et photographiques. Ce fonds d’archives comprend 0,72 mètre de documents datant de 1969 à 1993.